L'Alimentation saine
Hippocrate considéré comme le « père de la médecine » a dit un jour « Que ton aliment soit ton seul remède » (né en 460 av JC et mort en 370 av JC) !
La qualité et le type d’aliments introduits dans notre formidable organisme, celui du corps humain auront un impact favorable ou défavorable sur notre Vitalité et à terme sur notre santé, notre métabolisme entier.
Aujourd’hui, au XXIème siècle, le mode d’alimentation choisi par nos contemporains conduit malheureusement très souvent soit à la « malnutrition », car certains meurent de faim, soit à la dégénérescence suite à une « dénutrition » , c'est le cas dans les pays "industrialisés" (aliments dits "dénaturés", industriels, fast food...).
Bien heureusement, une prise de conscience est possible quand on considère que « seul ce qui est assimilé profite à notre organisme » !
Pour rappel, nous avons besoin d’éléments nourriciers pour nos cellules tels que les glucides, lipides et les protéines. Pour les transformer en « micronutriments » afin d’être assimilables par notre organisme, nous avons besoin d’ouvriers tels que les vitamines, minéraux et oligo-éléments présents dans notre alimentation.
Un alimentation « saine » régénère et reconstitue nos cellules et les tissus dont se composent notre corps. Les aliments sont transformés en nutriments lors d’une bonne absorption au niveau de la muqueuse intestinale, c’est la digestion.
Voici les principes d’une alimentation saine :
1. Consommer des aliments frais de saison, de terroir (privilégier les circuits courts par : les Amap, jardins partagés ou encore producteurs locaux….)
2. Varier nos aliments et éviter au maximum les aliments « industriels »
3. Veiller sur leur qualité et privilégier les aliments « naturels" (du jardin) ou encore biologiques afin d’éviter les nombreux produits de traitement tels que les pesticides, herbicides, nitrates, engrais qui contaminent nos aliments. A cela s’ajoute, les additifs, les conservateurs et colorants de toutes sortes, que l’on retrouve dans les aliments transformés par l’industrie agro-alimentaire.
4. Mode de cuisson les plus adaptés en temps et température : à la vapeur , à l’étouffée, ébouillantée ou encore la "vapeur basse température". « Nous savons que la cuisson détruit en partie les vitamines, tous les enzymes, les minéraux, les acides nucléiques (ADN-ARN) et la chlorophylle. La chaleur désorganise la structure de la protéine la rendant inassimilable dans des proportions de 50 à 85%. II s'ensuit des carences diverses en acides aminés essentiels et en nutriments divers. (D.Langlois) »
Cependant, les « végétaux » crus riches en prébiotiques (fibres) à plus de 50 %, dont notre microbiote (probiotiques) se nourrit quotidiennement, sont à privilégier.
5. Equilibrer son assiette : 55 % de glucides (y compris les végétaux), 30 % de lipides et 15 % de protéines (privilégier les végétales, les protéines animales favorisent l'acide urique nocive pour l'organisme)
6. Modérer son appétit et « rester sur sa faim » !
7. Prendre le temps de manger c’est-à-dire « mastiquer » ! Sauter un repas est parfois plus judicieux que de manger « à toute vitesse », l’estomac n’ayant pas de dents, ne pourra se substituer à leurs usages !
De nos jours," l'élimination de la nourriture non digérée et autres déchets est tout aussi importante que la bonne digestion et l'assimilation de nos aliments! Peu d'entre nous ont conscience que la difficulté d'éliminer correctement les déchets de notre corps, provoque une fermentation et une putréfaction de notre côlon, dont l'accumulation non traitée mène à une lente agonie" de ce dernier (extrait du livre "La santé de l'intestin- Le côlon" : Dr N.Walker).
8 . Manger avec « appétit et joie » dans une bonne ambiance pour favoriser la détente, avec un entourage sympathique.
Bref, ce qui profite à l’organisme ce n’est pas ce qu’on mange mais ce qu’on assimile !
Alors, place au bon sens, bon appétit et bonne digestion !